Serge Corneille

EN SAVOIR PLUS À PROPOS DE SERGE

Quel est mon parcours ?

Après avoir obtenu une licence en Psychologie en 1987, j’ai travaillé comme psychologue en centre de santé mentale (consultations ambulatoires) ainsi qu’en planning familial pendant plus de 10 ans.

Au sein de ce même service de santé mentale, j’ai été un des membres fondateurs de l’équipe de santé spécialisée dans le traitement des Auteurs d’Infractions à Caractère Sexuel.

J’ai, ensuite, rejoint, en 2002, l’équipe du Professeur Mormont à la Faculté de Psychologie de Liège service au sein duquel j’ai fondé et coordonné le Groupe Antigone. C’est dans ce contexte que j’ai développé des activités cliniques (individuelles, conjugales, familiales ou groupales) auprès de populations judiciarisées ou traumatisées (accidents du travail ou accompagnement de plans sociaux) mais également des activités de recherche et de formation de professionnels au Good Lives Model (G.L.M.).

C’est en 2021 que le Groupe Antigone et moi-même migreront de la Faculté de Psychologie vers la Faculté de Droit, Science Politique et Criminologie au service du prof. Cécile Mathys avec laquelle nous collaborions déjà autour du développement des interventions issues du G.L.M. à destination de populations de mineurs en conflit avec la loi.

Pourquoi faire partie du CRI’J ?

Nous avons trouvé pertinent de rejoindre le service du prof. Cécile Mathys car cette dernière avait démontré depuis plusieurs années un intérêt marqué pour le Good Lives Model et les concepts-clefs qui le fondent (promotion de la désistance, implication de l’intervenant, disponibilité du/au traitement…).

Mais c’est également parce que Cécile Mathys avait une pratique bien ancrée sur le terrain de la prise en charge des mineurs en conflit avec la loi ,ce qui explique, qu’ensemble, nous avons eu l’opportunité de former au Good Lives Model l’intégralité des personnels des Institutions Publiques de Protection de la Jeunesse en Belgique francophone mais également des Equipes Mobiles d’Accompagnement ainsi que leurs directions mutuelles.

Enfin, Cécile Mathys avait à cœur de valoriser notre expérience clinique qu’elle jugeait inédite pour une équipe universitaire.

Quels sont vos atouts au sein du CRI’J selon vous ?

De mon point de vue, mon atout majeur est mon expérience clinique, ma connaissance du réseau et ma capacité à penser des projets de formation ou d’intervention autour du Good Lives Model.